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État d'esprit de développement
Cours : État d'esprit de développement > Chapitre 2
Leçon 6: Ma définition de ce qui est coolApprends : Ma définition de ce qui est cool
Comme nous l'avons vu dans la partie précédente de cette activité, il est tout à fait normal d'avoir l'impression de ne pas être à sa place.
Découvrons l'expérience de deux personnes qui ont réussi à atteindre leurs objectifs, et qui ont pourtant eu beaucoup de difficultés à se sentir à leur place au niveau académique et relationnel. Comment ont-ils surmonté ces difficultés ? Pendant que tu les écouteras, essaie de trouver comment ils ont mis en pratique leur état d'esprit de développement et découvert les manières de progresser et de se sentir bien dans leurs baskets parmi leurs pairs et leurs environnements d'apprentissage. On n'apprend pas seulement à l'école !
L'histoire de Brian
Brian a vécu un événement qui arrive ou arrivera à tout le monde dans une vie : une période de transition. Que la transition ait lieu entre le collège et le lycée/secondaire ou du lycée/secondaire à l'université, il est naturel de se retrouver face à des difficultés quand on apprend une nouvelle matière ou qu'on passe à un niveau plus précis de cette matière.
Brian avait deux options : il aurait pu considérer la quantité de choses à apprendre comme étant impossible à retenir, être intimidé, et abandonner. Il avait également le choix de persévérer.
Brian a choisi de continuer, de rester humble, et de faire face à ses difficultés tout en construisant un système de soutien.
Heureusement, les périodes de transition sont temporaires et Brian a tenu le coup assez longtemps pour pouvoir les traverser avec succès.
Questions-réponses avec Brian
Brian nous a partagé plus de détails sur son expérience :
Quand as-tu enfin eu le sentiment d'être à ta place ?
Dans cette classe ? Après environ un ou deux mois. J'ai passé des nuits interminables à la bibliothèque et j'écoutais des conférences audio d'Histoire pendant mon jogging matinal. À la fin de l'année, c'est moi qui ai eu la note la plus élevée dans cette matière !
Qu'est-ce que tu as ressenti ?
J'étais hyper heureux ! Regardez le message que mon prof (qui est devenu mon tuteur et qui a écrit ma lettre de recommandation pour obtenir une bourse d'études supérieures) a écrit sur ma dernière dissertation :
As-tu eu des difficultés pendant tes études après ça ?
Tout à fait, dans chacune des classes que j'ai eues l'année suivante ! J'ai terminé ma licence, j'ai fait trois masters puis un doctorat à l'université de Stanford. Et tout le long, au début de chaque cours de chaque matière, je me suis dit "Oh waouh, j'aurai tellement de mal à apprendre ça !" Mais j'ai appliqué la même stratégie : travailler dur, participer à chaque cours, relire mon travail au moins cinq fois avant de le rendre, et profiter de chaque ressource et chaque opportunité de réseau disponible.
L'histoire de Kim
Kim a vécu une expérience similaire à celle de Brian. Elle avait le sentiment que tous les autres élèves savaient plus de choses en histoire qu'elle. Elle a même fini par arrêter de participer en classe.
Kim a fini par trouver un groupe d'amis dont elle est toujours proche aujourd'hui au bout d'un semestre à l'université. Ces amis l'ont aidée à traverser des moments très difficiles.
Questions-réponses avec Kim
Nous avons parlé à Kim, qui nous a donné plus de détails sur son expérience :
Qu'est-ce qui t'a convaincue de demander de l'aide ?
Une amie à l'école traversait une période difficile, elle avait besoin de soutien. En me rendant disponible pour elle, j'ai appris à détruire les murs qui me maintenaient isolée et elle m'a aidée à son tour en m'encourageant à demander de l'aide. Comme ma mère le dit: "Il faut être un ami pour avoir un ami."
Ça t'a demandé combien de temps pour aller mieux ?
Ça m'a pris un semestre. Quand je suis revenue pour pour le second semestre de ma première année, j'avais un groupe d'amis bien établi et l'université était tout d'un coup plus accueillante.
Qu'est-ce qui a changé en toi ou dans ton expérience universitaire une fois que tu étais plus connectée socialement et que tu as eu l'impression d'être à ta place ?
J'ai réussi à diminuer ma quantité de stress en ayant un réseau de soutien. Grâce à ça, je n'avais plus l'impression de traverser les hauts et les bas des études universitaires toute seule. Une fois que j'ai appris à connaître mes camarades, j'ai compris qu'ils travaillaient tous aussi dur que moi et qu'ils avaient chacun leurs propres problèmes. Certains problèmes étaient similaires aux miens, et d'autres complètement différents. Quand tu réalises que tous les canards barbotent pour se maintenir à flot, et qu'ils ne glissent pas par magie sur l'eau, ça t'aide à supporter tes difficultés.
Trouver du soutien
Brian et Kim ont tous les deux réussi à se sentir mieux dans leurs baskets en cherchant des ressources, en travaillant dur, et en établissant des réseaux de soutien.
Brian nous a partagé quelques-uns de ses réseaux de soutien : des conférences audio, le bibliothécaire de son école, et l'association d'aide aux écrivains.
Kim nous a également partagé son réseau de soutien : un mentor (dans ce cas, son professeur) et son réseau d'amis qui l'ont aidée à la fois académiquement et socialement.
Tu as fini la partie 2 de cette activité : Apprends !
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