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Raconter une histoire
Cours : Raconter une histoire > Chapitre 1
Leçon 3: Leçon 2 : Création d’attractions- Introduction à la conception d’attraction
- Les histoires à l’origine des attractions
- Exercice 1 : Sensations fortes et histoire
- Parcours scénique
- Leçon 2 : Concept fondamental
- Blue Sky
- Exercice 3 : Blue Sky
- Scénarios
- Exercice 4 : Scénarios
- Présenter ses idées
- Exercice 5 : Présentation
- Systèmes de déplacement
- Exercice 6 : Choisissez votre système de déplacement
- Aménagement d’une attraction
- Exercice 7 : Organisation de l’aménagement sur papier
- Capacité de l’attraction
- Exercice 8 : Simulateur de parcours
- Maquettes
- Exercice 9 : Maquette
Maquettes
Comment nous concevons nos maquettes physiques. Copyright The Walt Disney Company.
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Transcription de la vidéo
Il faut beaucoup d’Imagineers issus
de différentes disciplines pour créer une attraction. On fabrique beaucoup de maquettes
quand on travaille sur un manège. Une maquette sert à analyser tous les aspects
d’une attraction avant sa construction. Les maquettes permettent d’obtenir un rendu
visuel et tactile donnant une idée de ce que sera le manège à taille réelle. Il existe des maquettes physiques et numériques. Les maquettes numériques sont idéales pour simuler les mouvements dynamiques d’une attraction. Elles nous permettent de faire des modifications à la volée sans nous soucier des règles de construction. Il faut garder à l’esprit que le but d’une maquette n’est ni
la beauté ni la perfection absolue. Les maquettes permettent de transmettre votre vision créative et la disposition de l’attraction dans l’espace. La modélisation est un élément clé de notre
processus de création, car il est moins cher de modifier une maquette en mousse que de
transformer l’acier et le béton dans le monde réel. Sans la modélisation,
nous ne pourrions pas prendre de décisions aussi tôt dans le processus.
Elle offre une visualisation dans l’espace physique qui permet de comprendre
l’attraction et ce à quoi elle ressemblera sous différents angles. Ainsi, nous pouvons tous nous rassembler autour d’une table et
regardez la même chose, en même temps. Si vous avez une idée en tête, elle est seulement
dans votre tête, personne d’autre ne la voit. Si vous en faites une esquisse,
vous n’obtiendrez qu’une vision tronquée
de cette idée. Lorsque vous créez une maquette physique, vous obtenez un objet en trois
dimensions. Vous pouvez vous baisser, l’observer par dessous, en faire le tour,
voir ce qui se cache derrière. Vous pouvez faire tout ça avec une
maquette physique. Différentes disciplines peuvent se rassembler et
négocier l’agencement des divers éléments. Les personnes impliquées comprennent ce que
les autres font. Parfois, vous devrez vous allonger par terre, littéralement, pour
placer votre regard à hauteur d’homme, là où se trouveraient les visiteurs s’ils
étaient dans la maquette, pour découvrir leur point de vue. À une autre
occasion, vous devrez surélever une maquette sur une table et vous accroupir pour mettre votre regard à son niveau, pour pénétrer à l’intérieur. Pour avoir
une idée de ce que verront les visiteurs. Que cache cet angle ? Lorsque le visiteur
dépasse cet angle, que voit-il ? Voit-il l’autre
bateau ? Voit-il les décors ? Il faudra peut-être faire des modifications pour que
ça fonctionne. Nous réalisons donc des maquettes physiques et numériques, car les deux
se complètent, les maquettes numériques nous apportent
des informations impossibles à obtenir à partir de maquettes physiques. Elles
offrent un résultat plus réel, à l’échelle du monde réel,
avec de vrais bâtiments afin d’obtenir, grâce à la réalité virtuelle,
une simulation de l’attraction grâce à un casque.
Nous pouvons ainsi tester l’attraction avant sa construction. Quel est le processus de modélisation ? Chez Imagineering, on construit
toutes sortes de maquettes. Elles ont toutes un objectif différent. Une maquette élémentaire, vous permet d’étudier les masses et se compose
juste de blocs blancs. Elle permet de comparer la taille des éléments
les uns par rapport aux autres et le volume qu’ils occupent. Il suffit d’assembler du papier et du carton pour obtenir un objet qui permet
de se faire une idée de ce premier concept, de cette première idée dans
l’espace. Plus le concept s’affine, plus les maquettes se sophistiquent
et on peut alors passer à la sculpture en mousse. On crée
quelque chose d’un peu plus robuste, résistant et détaillé. Voici l’une des premières maquettes du circuit de Radiator Springs Racers. On
a d’abord disposé les sections de circuit extérieures pour simuler le trajet
des véhicules entre les structures de falaises et dans l’environnement au fur et à mesure
de la scène de course. On a obtenu une grande représentation du projet
à construire, notamment pour le système de circuit et de route devant accueillir
la scène de course. Vous pouvez aller jusqu’à construire une maquette de présentation,
soit une maquette très détaillée et peinte avec de jolies
couleurs. C’est la copie conforme du projet une
fois terminé. Elle sert un objectif différent. L’équipe peut s’en
servir pour étudier les couleurs, la lumière ou comprendre où se trouve
tel élément par rapport à un autre et à ce qui se trouve entre les deux.
Nous réalisons plusieurs tailles, plusieurs échelles. Une maquette, disons
1 pour 50, signifie que 1 cm à l’échelle du modèle correspond à
50 cm en réalité. On commence par une petite maquette rudimentaire,
on l’améliore, on la copie, on l’agrandit jusqu’à obtenir une reproduction
relativement grande et très détaillée. Ainsi on pourra l’utiliser
sur le site de construction des l’attraction et comme référence
physique pour le travail de la roche et des éléments scénographiques
réels. Quels sont les conseils pour concevoir un modèle ? Il ne faut pas oublier qu’une maquette
est un outil et non pas une œuvre d’art visant à exhiber vos compétences
en modélisme. Une maquette vous aide à concevoir, à influencer votre concept
et à résoudre les problèmes sur certaines parties. Lorsqu’on conçoit
une maquette, elle est amenée à être sans cesse modifiée. Au cours de sa conception,
on réalise que quelque chose ne fonctionne pas et qu’il faut la modifier. Faites beaucoup de maquettes. N’ayez pas peur, ne vous limitez pas à une idée, n’hésitez
pas à jeter votre maquette et à recommencer. Utilisez vos
forces. Certaines personnes sont douées pour construire les murs physiques,
à partir de papier et de carton, il existe beaucoup de
matériaux disponibles. D’autres aiment la peinture et le travail de détail. Ne consacrez pas trop de temps à une seule zone de votre maquette. Je dirais
qu’il vaut mieux partir d’idées rudimentaires, travailler très vite puis commencer
à affiner ces idées. Le plus simple est de placer le tout par terre
en dessinant des contours au sein desquels on placera les scènes. Ce n’est pas grave
si tout n’est pas terminé. Commencez par les pièces les plus
évidentes, ainsi il sera plus facile de construire votre maquette, l’objectif étant
d’installer toutes pièces avant de commencer le tournage. Pour donner vie à votre concept d’attraction une fois la maquette terminée,
prenez votre téléphone et parcourez la maquette pour avoir une idée exacte du
résultat. Les versions papier et numériques sont utiles, mais lorsqu’on
a un résultat en trois dimensions que l’on voit en vidéo, ça devient
réalité. Dans l’exercice qui suit, vous allez construire une maquette de votre attraction. Je vous suggère de commencer par une ébauche et une fois que
vous aurez obtenu une première maquette, ajoutez-y progressivement des détails. Lorsque
vous aurez terminé votre maquette, utilisez une petite caméra, comme celle de votre téléphone,
et filmez le circuit qu’emprunteront les véhicules pour créer une vidéo de prévisualisation
de votre attraction à partager avec les autres. Nous espérons que vous avez aimé découvrir
comment nous concevons nos attractions. Continuez comme ça !