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Biologie
Cours : Biologie > Chapitre 5
Leçon 14: Génétique et héréditéIntroduction à l'hérédité : révisions
Termes clés
Terme | Signification |
---|---|
Génétique | Étude de l'héritage biologique |
Trait | Caractéristique spécifique d'un individu |
Gène | Unité d'hérédité transmise du parent à la progéniture |
Allèle | Une des différentes formes d'un gène |
Génotype | Patrimoine génétique d'un organisme (ex : TT) |
Phénotype | Caractéristiques physiques d'un organisme (ex : grand) |
Allèle dominant | Allèle qui se manifeste phénotypiquement par rapport à un autre allèle. |
Allèle récessif | Allèle qui n'est exprimé qu'en l'absence d'un allèle dominant |
Homozygote | Qui a deux allèles identiques pour un gène particulier |
Hétérozygote | Qui a deux allèles distincts pour un gène particulier |
Échiquier de Punnett | Schéma qui peut être utilisé pour prédire les génotypes et phénotypes résultant d'un croisement génétique |
L'héritage mendélien
Les principes de l'hérédité de Gregor Mendel, observée à travers les modes de transmission héréditaire des plants de pois, constituent la base de la génétique moderne.
Mendel propose que les traits soient définis par des "éléments héréditaires" appelés gènes. Les gènes apparaissent sous différentes versions, ou allèles. Les allèles dominants sont exprimés au détriment des allèles récessifs. Les allèles récessifs ne s’expriment que lorsqu’aucun allèle dominant n’est présent.
Chez la majorité des organismes qui se reproduisent sexuellement, chaque individu a deux allèles pour chaque gène (un provenant de chacun des deux parents). Cette paire d'allèles est appelée génotype et détermine l'apparence de l'organisme, ou le phénotype.
Les lois de Mendel
Quand un organisme produit des gamètes, chaque gamète ne reçoit qu'une seule copie du gène, laquelle est sélectionnée au hasard. On appelle ça la loi de la ségrégation.
La seconde loi de Mendel est la loi d'assortiment indépendant, qui stipule que les allèles d'un gène se répartissent en gamètes indépendamment des allèles d'un autre gène.
Échiquiers de Punnett et probabilités
Un échiquier de Punnett peut être utilisé pour prédire le génotype et les phénotypes de la progéniture à partir de croisements génétiques. Vous trouverez ci-dessous l'illustration d'un croisement monogénique ou monohybride.
Un croisement test (ou croisement de contrôle) peut être utilisé pour déterminer si un organisme avec un phénotype dominant est homozygote ou hétérozygote.
On peut utiliser un échiquier de Punnett pour des croisements à deux gènes, ou croisements dihybrides, en suivant les mêmes règles de base que pour un croisement monohybride. Cependant, dans ce cas, plus de gamètes entrent en jeu. On aura donc plus de cases dans notre tableau.
Les probabilités en génétique
Les deux règles de probabilité les plus pertinentes pour les échiquiers de Punnett sont la règle du produit et la règle de la somme.
La règle du produit stipule que la probabilité que deux (ou plusieurs) événements indépendants se produisent ensemble peut être calculée en multipliant les probabilités individuelles de ces événements.
Pour certains problèmes de génétique, vous aurez peut-être besoin de calculer la probabilité qu'un événement quelconque se produise. Dans ce cas, il faudra appliquer une autre règle de probabilité : la règle de la somme. Selon cette règle, la probabilité que n'importe quel événement parmi plusieurs événements mutuellement exclusifs se produise est égale à la somme des probabilités individuelles de ces événements.
Erreurs courantes et idées reçues
- Les traits dominants ne sont pas toujours les plus fréquents. Certaines personnes pourraient penser que le trait dominant est le plus présent dans la population, mais le terme "dominant" se réfère uniquement au fait qu'un allèle s'exprime au détriment d'un autre. La maladie de Huntington en est un exemple. Même si elle est causée par un allèle dominant, cette maladie n'affecte qu'environ 30 000 personnes aux États-Unis[start superscript, 1, end superscript](https://www. inds.nih.gov/Disorders/All-Disorders/Huntingtons-Disease-Information-Page)
- Les traits ne sont pas toujours le produit d'un gène unique. Par exemple, il y a au moins 3 gènes différents qui sont associés à la couleur des yeux chez les êtres humains. En outre, il y a parfois plus de deux allèles pour chaque gène. Il y a par exemple 3 allèles différents pour le gène qui détermine la couleur du poil des chats.
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