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Interactions dans les communautés

Aperçu de ce que sont la compétition, la prédation, l'herbivorisme, la symbiose, le commensalisme et le parasitisme.

Les points clés :

  • Une communauté écologique comprend toutes les populations de toutes les différentes espèces qui vivent ensemble dans une zone donnée.
  • Les interactions entre différentes espèces d'une communauté sont qualifiées d'interactions interspécifiquesinter- signifie "entre".
  • Les divers types d'interactions interspécifiques ont des effets différents sur les deux participants. Ils peuvent être positifs (+), négatifs (-) ou neutres (0).
  • Les principaux types d'interactions interspécifiques incluent la compétition (-/-), la prédation (+/-), le mutualisme (+/+), le commensalisme (+/0) et le parasitisme (+/-).

Introduction

Quand on a étudié l'écologie des populations, on a surtout observé une par une les populations d'espèces individuelles. En réalité, les foyers de peuplement d'une espèce sont rarement — voire jamais ! — isolés de ceux d'autres espèces.
Dans la plupart des cas, de nombreuses espèces partagent un habitat, et les interactions entre elles jouent un rôle majeur dans la régulation de la croissance et de l'abondance des populations.
Ensemble, les populations des multiples espèces qui peuplent une région constituent ce qu'on appelle une communauté écologique. Par exemple, si on voulait décrire la communauté écologique d'un récif corallien, on inclurait les populations de chacun des types d'organismes qu'on rencontrerait, en partant des espèces de coraux et de poissons jusqu'aux algues unicellulaires photosynthétiques qui vivent dans les coraux. Pour un récif sain, cela représente un tas d'espèces différentes !
Photographie d'un récif corallien, montrant les nombreuses espèces de poissons et de coraux qui vivent ensemble et interagissent les unes avec les autres.
Crédit d'image : Fish aquarium sea fish tank par visavietnam, domaine public
Les écologistes communautaires cherchent à comprendre ce qui explique les modèles de coexistence, de diversité et de distribution des espèces que l'on observe dans la nature. Une partie essentielle de leur travail consiste à examiner comment les différentes espèces d'une communauté interagissent entre elles. Les interactions entre deux ou plusieurs espèces sont qualifiées d'interactions interspécifiques — inter- signifie "entre".
Dans le reste de cet article, on va jeter un coup d'œil aux principaux types d'interactions interespèces observées au sein des communautés écologiques. Voici un aperçu :
NomDescriptionEffet
CompétitionOrganismes de deux espèces qui utilisent les mêmes ressources limitées et qui ont un effet négatif l'un sur l'autre.- / -
PrédationUn membre d'une espèce, ou prédateur, qui se nourrit du corps d'un membre d'une autre espèce, ou proie.+ / -
HerbivoreUn cas particulier de prédation où la proie est une plante.+ / -
MutualismeUne étroite association à long terme entre deux espèces qui bénéficie aux deux partenaires.+ / +
CommensalismeUne étroite association à long terme entre deux espèces, qui bénéfice à l'une sans affecter l'autre.+ / 0
ParasitismeUne étroite association à long terme entre deux espèces, qui profite à un partenaire au détriment de l'autre.+ / -

Vue d'ensemble : interactions entre espèces

Les interactions entre espèces peuvent être divisées en trois catégories principales : la compétition, la prédation et la symbiose. On va examiner chacune d'entre elles.

La compétition

Dans la compétition interspécifique, les membres de deux espèces différentes utilisent la même ressource limitée et entrent donc en concurrence pour cette dernière. La compétition affecte négativement les deux participants (interactions -/- ), car chaque espèce aurait plus de chances de survivre et de se reproduire en l'absence de l'autre.
Les espèces entrent en concurrence quand elles partagent de mêmes niches, avec des rôles écologiques et des exigences en matière de survie et de reproduction qui coïncident. La compétition peut être réduite si deux espèces, dont les niches se superposent, évoluent par sélection naturelle pour diversifier les ressources qu'elles utilisent, ce qui entraîne un partage des ressources.

La prédation

Dans la prédation, un membre d'une espèce — le prédateur — mange une partie ou la totalité du corps vivant, ou mort depuis peu, d'un autre organisme — la proie. Cette interaction bénéficie au prédateur, au détriment de la proie (interaction +/-). La prédation peut impliquer deux espèces animales, mais peut aussi impliquer un animal ou un insecte qui consomment une plante. Ce cas spécial de prédation concerne les herbivores.
Photographie d'un léopard tuant une antilope zébrée
Les prédateurs et les proies régulent mutuellement la dynamique de leur population. Dans les relations prédateur-proie, de nombreuses espèces ont développé des adaptations — des caractéristiques favorables qui découlent de la sélection naturelle — en lien avec leur interaction. Du côté des proies, il s'agit notamment de défenses mécaniques, chimiques et comportementales. Certaines espèces adoptent également une coloration d'avertissement qui alerte les prédateurs potentiels de leurs défenses. D'autres espèces inoffensives sont capables d'imiter cette coloration.

La symbiose

La symbiose est un terme général pour des interactions interspécifiques où deux espèces vivent en étroite association sur le long terme. Dans la vie quotidienne, on utilise parfois ce mot pour qualifier une relation qui profite aux deux parties. Néanmoins, en matière d'écologie, la symbiose est un concept plus large et peut inclure des relations étroites et durables ayant divers effets, positifs ou négatifs, sur les participants.

Le mutualisme

En cas de mutualisme, deux espèces interagissent à long terme, ce qui bénéficie à toutes les deux (interaction +/+). Par exemple, certains types de champignons établissent des associations mutualistes avec les racines de certains végétaux. La plante, qui effectue la photosynthèse, fournit au champignon du carbone fixé sous forme de sucres et d'autres molécules organiques. Le champignon dispose d'un réseau de structures filamenteuses ou hyphes, qui lui permet de capturer l'eau et les nutriments du sol et de les transmettre à la plante.
Photographie d'un ver solitaire adulte. D'après la règle qui sert d'échelle, le ténia semble mesurer plus de 25 pieds, soit 762 cm de long !
Les structures brunes sont les racines d'un Picea glauca ou épinette blanche. Les filaments floconneux blancs sont les hyphes d'un champignon mutualiste qui interagit avec les racines. Crédit d'image : Mycorhizes de André Picard, Ph. D., CC BY-SA 3.0

Le commensalisme

Dans le commensalisme, deux espèces établissent une interaction à long terme qui bénéficie à l'une et n'a pas d'effet positif ou négatif sur l'autre (interaction +/0). Par exemple, beaucoup de bactéries de notre corps semblent avoir une relation commensale avec nous. Elles bénéficient d'un abri et de nutriments et n'ont apparemment aucun effet utile ou néfaste sur nous.
Il est intéressant de noter que de nombreux commensalismes apparents se révèlent en fait être légèrement mutualistes ou parasitiques (nuisant à l'un des deux partenaires, comme indiqué ci-dessous) quand on les examine de plus près. Par exemple, les biologistes trouvent de plus en plus de preuves que les microbes communs qui nous habitent jouent un rôle majeur sur notre santé.

Le parasitisme

Dans le parasitisme, les deux espèces sont en interaction étroite et durable, ce qui profite à l'un des partenaires, le parasite, mais nuit à l'autre, son hôte (interaction +/- ).
Certains parasites sont à l'origine de maladies humaines bien connues. Par exemple, s'il y a un ténia qui vit dans votre intestin, vous êtes l'hôte de ce parasite — votre présence améliore la qualité de vie du ver solitaire, mais pas l'inverse !
Image d'un ténia à maturité
Un ver solitaire mature. Pour avoir une idée de l'échelle, regardez la règle en bas de l'image : c'est un long ténia ! Crédit d'image : [Taenia saginata adult](https://commons. ikimedia.org/wiki/File:Taenia_saginata_adult_5260_lores.jpg) par CDC Public Health Library, domaine public

Résumé des interactions interspécifiques

NomDescriptionEffet
CompétitionOrganismes de deux espèces qui utilisent les mêmes ressources limitées et qui ont un effet négatif l'un sur l'autre.- / -
PrédationUn membre d'une espèce, ou prédateur, qui se nourrit du corps d'un membre d'une autre espèce, ou proie.+ / -
HerbivoreUn cas particulier de prédation où la proie est une plante.+ / -
MutualismeUne étroite association à long terme entre deux espèces qui bénéficie aux deux partenaires.+ / +
CommensalismeUne étroite association à long terme entre deux espèces, qui bénéfice à l'une sans affecter l'autre.+ / 0
ParasitismeUne étroite association à long terme entre deux espèces, qui profite à un partenaire au détriment de l'autre.+ / -

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