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Contenu principal

Révision des relations écologiques

Termes clés

TermeSignification
CommunautéToutes les populations de toutes les différentes espèces qui vivent ensemble dans une zone particulière
Interaction interspécifiqueRelation entre différentes espèces dans une communauté
Capacité de chargeLa taille de population maximale d'une espèce que l'environnement peut supporter
CompétitionLes organismes de deux espèces utilisent la même ressource limitée et ont un impact négatif sur l'une sur l'autre
PrédationUn membre d'une espèce, un prédateur, mange tout ou partie du corps d'un membre d'une autre espèce, une proie
HerbivoreUn cas spécial de prédation dans lequel l'espèce de proie est une plante
SymbioseInteraction interspécifique dans laquelle deux espèces vivent ensemble à long terme. Leur association est assez intime.
MutualismeUne relation symbiotique entre deux espèces dans laquelle les deux partenaires bénéficient de l'interaction
CommensalismeUne relation symbiotique entre deux espèces dans laquelle l'une bénéficie et l'autre n'est pas affectée
ParasitismeUne relation symbiotique entre deux espèces dans laquelle l'une bénéficie et l'autre est blessée ou dérangée

Les relations écologiques

Les populations de toutes les différentes espèces qui vivent ensemble dans une région constituent une communauté écologique.
Les écologistes des communautés examinent comment différentes espèces dans une communauté interagissent entre elles. Les interactions entre deux ou plusieurs espèces sont appelées interactions interspécifiques.
Les différents types d'interactions interspécifiques ont des effets différents sur les deux participants. Ils peuvent être positifs (+), négatifs (-) ou neutres (0).

La compétition

Dans la compétition interspécifique, les membres de deux espèces différentes utilisent la même ressource limitée et entrent donc en concurrence pour cette dernière. La compétition affecte négativement les deux participants (interactions -/- ), car chaque espèce aurait plus de chances de survivre et de se reproduire en l'absence de l'autre.
Les espèces sont en concurrence lorsqu'elles ont des niches similaires, c'est-à-dire que leurs rôles écologiques se chevauchent ainsi que leurs exigences de survie et de reproduction.

La prédation

Photographie d'un léopard tuant une antilope zébrée
Prédation en action. Crédit d'image : Wikimedia CC BY-SA 3.0
Dans la prédation, un membre d'une espèce (le prédateur) mange une partie ou la totalité du corps vivant, ou récemment vivant, d'un autre organisme (la proie). Cette interaction est bénéfique pour le prédateur, mais nuisible pour la proie (interaction +/- ). La prédation peut impliquer deux espèces animales, mais peut aussi impliquer un animal, tel qu'un mammifère ou un oiseau, ou un insecte qui consomment une plante. Ce cas spécial de prédation s'appelle l'herbivorie.

La symbiose

Symbiose est un terme général pour les interactions interspécifiques dans lesquelles deux espèces vivent ensemble dans une association intime à long terme.
Dans le mutualisme, deux espèces ont une interaction à long terme qui est bénéfique pour les deux espèces (interaction +/+).
Exemple de mutualisme : les étourneaux en bénéficient parce qu'ils peuvent manger des tiques sans effort. Et le buffle est aussi gagnant parce que les démangeaisons causées par les tiques peuvent être légèrement réduites.
Relation mutualiste entre des étourneaux et un buffle. Les étourneaux mangent les tiques de la peau du buffle, ce qui leur fournit une source de nourriture et qui en même temps élimine les parasites du buffle. Image de Wikimedia, CC BY 4.0.
Dans le commensalisme, deux espèces ont une interaction à long terme qui est bénéfique à l'une et n'a aucun effet positif ou négatif sur l'autre (interaction +/0).
Dans le parasitisme, les deux espèces ont une interaction étroite et durable qui est bénéfique pour l'une d'entre elles, le parasite et nuisible pour l'autre, l'hôte (interaction +/-).

Résumé des relations écologiques

Interaction interspécifiqueEffet sur l'espèce 1Effet sur l'espèce 2
Compétition--
Prédation / herbivorie+-
Mutualisme++
Commensalisme+0
Parasitisme+-

La régulation de la population

La taille maximale de la population d'une espèce que l'environnement peut maintenir est sa capacité de charge.
Fondamentalement, tout type de ressource importante pour la survie d'une espèce peut servir de limite. Pour les plantes, l'eau, la lumière du soleil, les nutriments et l'espace nécessaire à la croissance sont des ressources essentielles. Pour les animaux, les ressources importantes comprennent la nourriture, l'eau, l'abri et l'espace de nidification.
Une quantité limitée de ces ressources amène à la compétition. La compétition pour les ressources ne peut pas affecter les populations qui sont bien en dessous de leur capacité de charge, en supposant que les ressources soient abondantes et que tous les individus puissent obtenir ce dont ils ont besoin. Cependant, à mesure que la taille de la population augmente, la concurrence augmente.
Capacité de charge des phoques. Image de OpenStax, CC BY 4.0.
Le graphique ci-dessus montre la capacité de charge d'une population de phoques. Souvent, la taille de la population peut dépasser un peu la capacité de charge avant de plonger et puis remonter à nouveau au-dessus de cette valeur. Il est fréquent que de vraies populations oscillent continuellement autour de la capacité de charge plutôt que de former une ligne parfaitement plate.

Ce qu'il faut retenir

  • Dans la vie de tous les jours, nous utilisons parfois le terme symbiose pour désigner une relation qui profite aux deux parties. Cependant, en termes écologiques, la symbiose est un concept plus large et peut inclure des relations durables et intimes avec une variété d'effets positifs ou négatifs sur les participants.
  • Il n'y a pas toujours de division claire entre les relations symbiotiques. Il convient de noter que de nombreuses relations commensalistes en apparence se révèlent en fait être légèrement mutualistes ou légèrement parasites lorsque nous les regardons de plus près.
    Par exemple, les biologistes trouvent de plus en plus de preuves que nos habitants microbiens normaux jouent un rôle clé dans la santé, alors que nous pensions qu'il n'y avait aucun avantage pour les humains !
  • Bien que le parasitisme et la prédation aient tous deux un effet +/-, ils ne sont pas identiques. Dans la prédation (ou herbivorie), la proie est consommée par le prédateur. Le parasitisme est différent de la prédation en ce sens que l'espèce atteinte par les effets négatifs n'est pas mangée ou tuée au moment où l'autre espèce se nourrit à partir d'elle. En outre, les parasites ont tendance à être plus petits que leurs hôtes.
Cependant, comme dans les relations symbiotiques, la ligne est souvent floue, les organismes peuvent se situer entre les deux.

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